vendredi 9 septembre 2011

Poème de José Le Moigne

Pour Igo Drané

A l'heure où le soleil dégringole les mornes
forçant les dieux à plier le genoux
dans la poussière inquiète de la nuit
je cherche dans le noir brusquement installé
léger comme le vent au ras des cocotiers
ce bruissement intime qui ressemble à la vie.


2 commentaires:

  1. Un poème qui se laisse lire, je le trouve très beau, tout en subtilités et puis finallement cela réconcillie avec le noir de la nuit.Nadine

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  2. très beau poème plein de finesse, que seul un poète peut exprimer; bravo José

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