mardi 21 décembre 2010

Dédicace de La Véranda, photos et extraits.

Le samedi 18 décembre je signais mon roman La Véranda à Tropic Marché à St Ouen. La dédicace fut photographiée par Alex J. Uri  rédacteur en chef à France Télévisions.







Journaliste RCI

Ces fameux bonshommes qui étaient censés être
mes ancêtres.
« Ha ! Ha ! Ha ! » J’éclatai de rire à nouveau.
L’idée de la Duverger me traversa l’esprit, puis
je me contins. Comme disait l’oncle René, la
savane a des yeux et des oreilles, et il eût été
préférable qu’on ne me prit pas pour un fou.
J’étais le dernier de tout le voisinage à arriver au
grand bassin où déjà le concours du plus beau plongeon
avait commencé à faire rage.
Mais je n’y participai pas, cette fois-là. Je me
contentai de la pêche aux écrevisses. Je soulevai
roche par roche. Je me fis pincer quelques fois et
quand j’en eus assez, je fis quelques plongeons,
puis me séchai au soleil.
Je décrochai quelques mangues à coup de pierre
et, lorsque j’eus le ventre rempli, les épaules douloureuses
et les bras cassés, j’entrepris de rentrer à
la maison. L’idée de rencontrer
chapeau
de l’eau aussi vite que j’y étais entré.










L’eau courante n’arriva que bien tard. C’était
l’époque où il fallait se réveiller de bonne heure et
aller chercher son eau à la rivière. Quand on avait
la chance de vivre dans une commune où une
fontaine avait été installée, on s’armait de deux
seaux ; un sur la tête, un à la main, pour aller faire
son plein d’eau potable.

La fontaine communale était un lieu de rencontre.
Les amis ou voisins à qui avaient du mal à
se rendre visite, car trop occupés à faire tourner
leur case, se donnaient rendez-vous là-bas pour
Cliente du Tropic Marché
échanger quelques civilités et partager des commérages,
comme il est de coutume (quel que soit
le petit village dans le monde où l’on habite).
Rumeurs et commérages y allaient de bon train.


Mamie du Tropic Marché
 avec équipe de RFO Paris

Patrons du Tropic Marché

Il m’arrivait de l’accompagner, souvent pendant
les vacances scolaires lorsqu’elle avait de grosses
livraisons. C’était alors pour moi le grand voyage.

Je laissais le calme de la Grivelière seulement perturbé
par les cocoricos des coqs, le caquètement
des poules, le chuchotement des mangoustes, les
sifflements des sucriers et des titines jaunes, le
bêlement des vaches ou les aboiements des chiens
qui ne mordaient pas pour autant, pour me rendre à
la ville, comme un croyant partait en pèlerinage
dans un lieu saint.





Alors des « Aie ! Untel est mort » sonnaient
dans chaque case de la Grivelière comme des
pièces de monnaie en nickel clinquantes dans la
corbeille en paille qui servait pour la quête du
dimanche à la messe.
Tristesse et mélancolie se joignaient aux difficultés
de la vie quotidienne, dès le matin, que seul
un gwo ka, tambourinant le cerveau et faisant
bouger involontairement les reins, allait faire
disparaître.

samedi 16 octobre 2010

PERFORMANCE ARTISTICO-LITTERAIRE.

En publiant La Véranda j'ai eu cette démarche artistique ou plutôt je me suis exercé à la performance artistique en demandant à Henri de Giovanni artiste peintre toulousain n'ayant jamais mis les pieds en Guadeloupe d'imaginer une toile d'après une histoire que j'allais lui raconter.
La toile ci-contre est sa création. La performance artistique a été qu'il ne lise pas le roman. Ce qu'il a fait, car j'ai volontairement publié le roman après avoir eu la toile. Il devait simplement d'après ce que je lui raconte de mon manuscrit peindre un tableau.
Ce tableau en modèle unique est chez lui à Toulouse parmi ses nombreuses oeuvres.

Je poussai la performance encore plus loin, car le seul contacte que j'ai eu avec le peintre fut virtuel. Je lui ai parlé au téléphone, sur MSN et Skype, mais je ne l'ai jamais rencontré physiquement.

lundi 13 septembre 2010

PATRIMOINE ANTILLAIS: L'EGLISE SAINT JOSEPH DE VIEUX-HABITANTS.

Construite par les ouvriers bâtisseurs francs-maçons du Limousin, le père Breton fonda en 1636 la paroisse Saint-Joseph.Elle fut brulée par les Anglais en 1703 puis reconstruite par des Capucins . Le père Vincent en était l'instigateur. L'église de Vieux-Habitants est la plus vieille église de la Guadeloupe et elle est aussi le monument gravé le plus ancien de toute la Guadeloupe.
Elle est classée monument historique en 1975. Serait-ce pour faire joli? Mais à quoi cela sert-il d'avoir des monuments classés patrimoine historique si rien n'est fait pour développer leurs attributs touristiques, ni entretenir leur bon fonctionnement? Un monument érigé depuis des siècles et qui a traversé plus d'ouragan et de cyclones que certains bâtiments sur l'île. Elle a probablement été le refuge principal des habitants de Vieux-Habitants en période de cyclone intense.
Un patrimoine qui mérite d'être souligné et à rendre hommage. (Dominique Lancastre)

mardi 7 septembre 2010

ANNABELLE VERGNE A MULTI- TALENTED WOMAN

 Il y a plus d'une douzaine d'années dans un lycée de la région parisienne où elle enseignait l'anglais je fis la rencontre de cette Franco-Tunisienne Annabelle Vergne qui ne finit pas de m'étonner. Si bon nombre de personnes s'engagent dans la filière de l'éducation nationale en devenant des professeurs bien souvent sans avoir la vocation, puis, deviennent des aigris de l'enseignement,Annabelle est loin d'être une de ces personnes. Après un long séjour en terre française et à l'éducation nationale elle a décidé que cela ne l'intéressait pas et va poursuivre sa route. Elle s'intéresse aux Indiens Navajo de l'Arizona. Elle alla même passer quelque temps avec eux. Puis elle atterrit à Seattle ou elle vit en ce moment. Elle continue à s'intéresser à la culture des Indiens d'Amérique. Elle entretient des amitiés étroites avec les indiens du pacifiques du NW. Elle est actuellement traductrice.Si vous avez un texte urgent à traduire, je vous invite à la contacter. Elle s'intéresse aussi  à la poésie et à la peinture. Je vous invite à découvrir quelques-unes de ses peintures ci-dessous.Elle est également sur Facebook où elle poste d'excellentes photos sur  cette région du nord-est des États-Unis qui méritent vraiment d'être regardées. ( surtout les photos concernant la cultures des Indiens d'Amériques)

Sun,re-heating the accumulated harvests of summer juices, that the body will preserve and store in deep recesses, pantries, and holds of the extraordinary vessel of the human body, getting ready to sail the long journey on the dark, cold abysses of the vast winter ocean.


Breeze, messing up my hair, turning it into tortured sagebrush, strong, gnarled, but flexible bushes, that bend wherever the wind goes.

Salt,in the marine air,bringing over to your face, your nostrils,and then your brain,

all the tales of all the purposeful migrations of salmon,geese,swans,fishermen,

refugees,

all for one single purpose, survival.

Humans thought it fit to invent the concept of purposeless,leisure migration,"voyage".

If we combine both, we get the ideal chemical reaction:

A quest with a purpose, that we enjoy like a leisurely cruise.

One day at a time.
(Poème d'Annabelle Vergne publié par Dominique Lancastre)

dimanche 5 septembre 2010

RENCONTRE AVEC LES ENFANTS DE L'ORPHELINAT DE NEW JERUSALEM CHILDREN'S HOME A MIDRAND JOHANNESBOURG AFRIQUE DU SUD


Au-delà de l'image des paysages grandioses. De grands safaris photo lions ou éléphants ou plus récemment la coupe du monde du football, l'Afrique du Sud reste un pays ou de nombreux problèmes restent à résoudre. Si l'apartheid n'existe plus en principe dans le pays, l'apartheid du pouvoir financier est très clair. Un  groupe en particulier de la population à souffrir le plus de cet apartheid financier est très visible: les enfants. Les enfants abandonnés, car coutant trop cher aux parents pour les nourrir, orphelins de parents victimes de la grande maladie du siècle qui décime l' Afrique ou parfois maltraités, ils viennent remplir les orphelinats du pays. Établi depuis mai 2001 le New Jerusalem Children's Home accueillent en son enceinte plus de 80 enfants des bébés a des adolescents jusqu'à 17 ans parfois, tous en manque d'amour, mais aussi en manque de nécessité. Si en Europe et aux Antilles les gens se plaignent de leur condition de vie. Je vous invite à aller faire un petit tour en Afrique du Sud ou la réalité est toute autre chose. Un savon pour se laver, des chaussures ou des vêtements font le bonheur de ces enfants là. Je pourrais m'étaler longuement sur les conditions de vie, mais les photos sont parfois beaucoup plus efficaces que des paroles. Alors je vous laisse percer à travers le regard de ses enfants souriant certes, mais un sourire qui en dit long : Fatalité, ignoré, abandon, résultat de cupidité, résultats de l'avarice et de l'inconscience humaine.
Les espaces vides sont ceux que j'aurais aimé photographier, mais ils sont plus là, car ils sont allés rejoindre l'autre monde.(Dominique Lancastre)

http://www.newjerusalem.co.za/?page_id=144






samedi 21 août 2010

A la rencontre d' Alain Pierre Pradel pianiste Guadeloupéen.

Si je vous dis Musique antillaise.Vous penserez presque automatiquement à la biguine, la mazurka, mais aussi le Zouk.Presque instinctivement on relie la musique antillaise à ce genre de musique aux îles tropicales sans penser qu'il pourrait avoir autre chose que les balancements des reins sous des rythmes endiablés.
Si je vous dis Vue de do, ou encore Pomme Cannelle, ou encore Ma Préférée. Si vous vous êtes trompé sur la musique zouk et rythmée vous allez probablement penser en deuxième à la cuisine.
Eh, ben non! vous avez tout faux. C'est du classique , de la musique classique bien de chez nous. Un classique métissé, composé par Alain Pierre Pradel et qui mélange toutes les composantes du classique avec notre sonorité créole.
Alain Pierre PRADEL est originaire de la Guadeloupe , il passe son enfance à la campagne,dans la commune du Lamentin,à proximité de l'ancienne usine de Grosse montagne. Il prend des cours de piano avec un professeur privé.
Compositeur autodidacte, il écrit sa première oeuvre « La cité de
voiles» en 1982. Les différentes compositions de cette période sont regroupées dans les volumes 1 et 2 de la collection Sept Pièces Créoles.
Depuis 2006, les oeuvres d'Alain Pierre PRADEL sont au programme du Grand Concours International de piano créé par Marguerite CANON.
La première chose  qui frappe lorsqu'on rencontre Alain Pierre Pradel c'est sa simplicité. Il vit pour sa musique et en parle avec une pudeur bien connue de tout compositeur. La deuxième chose c'est son ouverture d'esprit et sa capacité à expliquer cette ouverture. Il a une compréhension profonde du monde antillais qui explique peut-être toutes ces années restées dans l'ombre.
Je vous invite à le découvrir  sur Facebook. Mais aussi si vous souhaitez avoir plus de renseignements. vous pouvez cliquer sur  le lien ci-dessous:
http://chevalierdesaintgeorges.homestead.com/alain.html
Vous pourrez écouter deux de ses titres. Il est toujours difficile de parler de musique. Je vous laisse donc apprécier par vous même.( Dominique Lancastre)

lundi 16 août 2010

LIBERTE ARCHITECTURALE- LIBERTE D'EXPRESSION

Je viens à Singapour depuis des années et c'est récemment que je me suis rendu compte de cette architecture des plus ahurissantes. Aux primes abords je pensais à une église. N'étant pas fervent mois même des églises, je m'étais simplement arrêté sur le côté religieux. J’avais remarqué des croix surplombant les édifices donc, plutôt normal. De loin un bâtiment en forme d'église avec des croix ne peut être qu'une église. C’est en faisant des recherches sur internet pour aller diner à Singapour que je me suis rendu compte que ce que je prenais pour une église n'était en fait qu'un  restaurant , bar avec DJ que je m'apprête à découvrir ce soir. Penché sur mon balcon, il me vint à l'esprit, quelque chose de tout à fait remarquable. Une mosquée à la place de l'église. Question brûlante et réponse brulante. Car sans m'avancer  je ne vois en aucun cas le monde musulman accepter ce genre de déformation.  La vue d'un tel bâtiment m'amène à réfléchir que la religion chrétienne est une religion qui laisse une certaine liberté d'expression aux gens. Cette liberté architecturale souligne aussi la démocratie. Je m'apprête à aller voir si on me sert à manger dans un calice ou dans une assiette et je vous conterai la soirée. Le fait même que cet architecte eut pu penser à cette forme de bâtisse est déjà un grand pas sur l'extrémisme qui voit dans n'importe quel mouvement avant-gardiste un blasphème.
N'est-ce pas une façon simple de glorifier Dieu? 
Pourquoi devrait avoir toute forme d'expression culturelle une connotation blasphématoire?
P.S je souligne , par ailleurs, qu'il existe de vraies églises à Singapour (Dominique Lancastre)

samedi 14 août 2010

Un verre à moitié plein ou l'esprit de contradiction


En mars de cette année, je publiais "La Véranda ", un roman de 76 pages qui aux yeux de certains est fort intéressant, mais un petit peu court sans se demander si l'auteur n'avait pas fait exprès de faire aussi court. Il existe dans le monde de l'édition cette horrible manie de couler tout le monde dans le même moule. Je dois souligner que de l'autre côté Atlantique ils n’ont pas besoin d'avoir le roman en entier pour se faire une idée où l'auteur veut en venir.
Partant de ce principe ,j'ai donc publié la première partie du roman  pour voir la réaction du public. Après tout on n'écrit pas pour une maison d'édition, mais pour un public. Un film a beau couter des millions de dollars si le public décide qu'il ne vaut rien, il partira aux oubliettes.
"La Véranda" est une base, la colonne vertébrale d'un autre roman  qui traite de plusieurs points sur lesquels j'ai souhaité travailler sur l'histoire de la Guadeloupe.Ce n'est ni un roman court, ni une nouvelle, ni un synopsis.C'est juste un concept un verre à moitié plein ou tout simplement le résultat de mon esprit contradictoire.
Si je poste cet article qu'aujourd'hui c'est que j'ai pu avoir la réaction des gens après 6 mois qui soutiennent mon concept.(Merci à eux)
L'histoire complète bien sûr que je l'ai toujours eu. J'aurai pu le publier en entier. Mais j'avais fait ce choix et je persiste et je signe. Un choix qui forcément m'a obligé de passer par une formule particulière de l'édition.
J'espère avoir répondu aux nombreuses questions de certaines personnes et je souhaite bonne lecture après ces explications aux nouveaux lecteurs.
La Véranda disponible en cliquant sur le lien ci-dessus.
http://recherche.fnac.com/ia858280/Dominique-Lancastre

vendredi 13 août 2010

Michèle Jullian fait son théatre dans l'ombre dans Théatre d'Ombres aux Editions de la Frémillerie

Par un heureux hasard de la vie. Pas celui de Facebook, cette fois-ci, mais juste un heureux hasard, j'ai rencontré Michele Jullian qui vit en Thaïlande à Chiang Mai  région nord de la Thaïlande où très peu des touristes occidentaux qui préfèrent le chaos de la ville de Bangkok ou le soleil et surtout la vie nocturnes infernales du sud de la Thaïlande.
La première chose qui frappe quand on rencontre Michèle Jullian c'est sa simplicité quand on connait son histoire. Mariée au premier président et fondateur d' Antenne 2 , Marcel Jullian( décédé) qui anima plusieurs émissions télévisées et participa  à plusieurs projets cinématographiques, dont " Le Corniau" ,"La Grande Vadrouille", "La Folie des Grandeurs". Michele Jullian a tout ce qu'il faut pour avoir la folie des grandeurs justement. Ce n'est pas le cas. Elle ne se la pète pas comme on aime à dire en langage plus familier.
Après un sourire timide , presque à la manière d'une petite fille. Sans doute du,aux plusieurs années passées en Asie où l'humilité et le grand coeur sont omniprésents dans la vie quotidienne. On se rend compte que cette femme est tout à fait extraordinaire. Elle parle de la Thaïlande mieux qu'un Thaïlandais, en me montrant des photos des femmes Karens qui vivent à la frontière de la Birmanie et m'expliquent la dureté de la vie là-bas, en me lançant de temps à autres quelques mots en Thailandais, que bien entendu elle écrit et parle à ma grande surprise.
J’ai oublié de mentionner que notre rencontre était due à la sortie de son roman Théatres d'Ombres que j'avais lu avant l'entretien. Un roman extraordinaire où à chaque page c'est un lever de rideau et on découvre un autre monde, le monde réel de la vie en Thaïlande.
Je lui pose quelques questions sur certains passages de son livre qu'elle s'empresse de m'expliquer avec une gentillesse. Je suis conquis. Elle se lance dans des explications fantastiques avec des anecdotes qui sonnent plein la tête. Pour un bavard comme moi, je suis sous le charme. Elle m'invite à visiter son blog où elle poste régulièrement des photos de cette région du monde peu connue.
Je ressors de cet entretien ravi et surtout en me faisant  une amie qui dès lors  correspond avec moi.
Le roman est à découvrir aux éditions de la Frémillerie et est disponible sur http://www.fnac.com/ et http://www.amazon.fr,/ mais aussi dans certaines librairies de la capitale. ( Dominique Lancastre) A suivre.......