dimanche 4 septembre 2011

Les Escales Caraîbes: Des soirées incontournables.


Un retour une soirée inoubliable avec Choco Hendy et  Jean-Philippe Martely.
Paris. Ville de lumière, ville des amoureux et ville surprenante. Il est des samedis qu'on regrette d'être sorti de son domicile, car tout ce qu'on aura gagné c'est un bain de foule inutile et des dépenses pas vraiment nécessaires. Ce samedi 9 avril 2011, ce ne fut pas le cas. Pour la modique somme de 22 euros, on pouvait assister à un mini concert organisé par Escale Caraïbes où une foule enthousiaste avait répondu présente à l'invitation.
Il faut avouer que lorsqu'on voit indiquer Jean Philippe Marthely à la scène bastille sur le coupon d'entrée avec en prime la possibilité de gagner un billet d'avion pour les Antilles. On est sûr de s'attendre à un événement marquant. Plus besoin de se faire du souci. On sait par avance de quoi un membre du groupe Kassav est capable.
Pourtant, ce n'est pas Jean Philippe Marthely qui attira le plus mon attention. Mais, ce Guyannais inconnu au bataillon. Enfin , pour la plupart des gens dans la salle. On découvre Hendy Chocho.
Paré de son accoutrement de Rappeur. Bien entendu style américain. Basket, baggy chaine aux hanches, caleçon dépassant le baggy, t-shirt Marcel blanc laissant apparaitre son corps svelte, le foulard noir surmonté d'une casquette blanche.
La panoplie du parfait rappeur.
Chocho prend la parole. Il nous raconte une histoire. Tiens ! cela me plait. Il explique la Guyane. Je n' y suis jamais allé. Il parle de toutoulou ,ces femmes qui se déguisent de la tête au pied pendant la période du carnaval. Elles laissent libre court à leur imagination et surtout à leur fantasme.
Chocho hypnotise la foule. Il parle et on l'écoute dès les premières phrases, il gagne son pari. Il explique ce qu'il va chanter : l'histoire d'un ami avec les Touloulou.Cela plait aux gens. Alors que je m'attends à du Rap c'est une biguine guyanaise, suivi d'une mazurka guyanais et de la musique de carnaval. Il a le souci du détail. Il souligne que nous sommes en période de Carême, mais on va se lâcher. Est-ce un clin d'œil à Dieu ?
Sa voix sonne dans les enceintes de La Scène bastille. Les Touloulou font leur apparition dans la salle. On ne peut pas refuser une danse à une Touloulou. Elles ne se démasquent jamais.
On peut danser avec son propre ennemi sans le savoir, sa femme même, sa sœur ou sa mère. Culture passionnante que celle de la Guyanaise qui tout à coup illumine le visage des spectateurs . Ils dansent et se prêtent aux jeux. Je demande à une dame bien connue de m'expliquer l'histoire du Touloulou.
Cristalle de la Bruyère s'arrête de danser pour m'expliquer. Il parait qu'il fait très chaud sous ces accoutrements à l'allure dix huitièmes siècles.
Hendy Chocho est non seulement un chanteur, mais aussi un brillant Entertainer . Il maitrise la foule par la parole et par les gestes. Il les entraine dans la danse en les faisant participer à son histoire et c'est un franc succès. Il quitte la scène de la Scène Bastille sous les applaudissements de la foule. C'est une belle découverte. Paris nous surprendra toujours.
( Copyright@dominique.lancastre)












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