samedi 21 août 2010

A la rencontre d' Alain Pierre Pradel pianiste Guadeloupéen.

Si je vous dis Musique antillaise.Vous penserez presque automatiquement à la biguine, la mazurka, mais aussi le Zouk.Presque instinctivement on relie la musique antillaise à ce genre de musique aux îles tropicales sans penser qu'il pourrait avoir autre chose que les balancements des reins sous des rythmes endiablés.
Si je vous dis Vue de do, ou encore Pomme Cannelle, ou encore Ma Préférée. Si vous vous êtes trompé sur la musique zouk et rythmée vous allez probablement penser en deuxième à la cuisine.
Eh, ben non! vous avez tout faux. C'est du classique , de la musique classique bien de chez nous. Un classique métissé, composé par Alain Pierre Pradel et qui mélange toutes les composantes du classique avec notre sonorité créole.
Alain Pierre PRADEL est originaire de la Guadeloupe , il passe son enfance à la campagne,dans la commune du Lamentin,à proximité de l'ancienne usine de Grosse montagne. Il prend des cours de piano avec un professeur privé.
Compositeur autodidacte, il écrit sa première oeuvre « La cité de
voiles» en 1982. Les différentes compositions de cette période sont regroupées dans les volumes 1 et 2 de la collection Sept Pièces Créoles.
Depuis 2006, les oeuvres d'Alain Pierre PRADEL sont au programme du Grand Concours International de piano créé par Marguerite CANON.
La première chose  qui frappe lorsqu'on rencontre Alain Pierre Pradel c'est sa simplicité. Il vit pour sa musique et en parle avec une pudeur bien connue de tout compositeur. La deuxième chose c'est son ouverture d'esprit et sa capacité à expliquer cette ouverture. Il a une compréhension profonde du monde antillais qui explique peut-être toutes ces années restées dans l'ombre.
Je vous invite à le découvrir  sur Facebook. Mais aussi si vous souhaitez avoir plus de renseignements. vous pouvez cliquer sur  le lien ci-dessous:
http://chevalierdesaintgeorges.homestead.com/alain.html
Vous pourrez écouter deux de ses titres. Il est toujours difficile de parler de musique. Je vous laisse donc apprécier par vous même.( Dominique Lancastre)

lundi 16 août 2010

LIBERTE ARCHITECTURALE- LIBERTE D'EXPRESSION

Je viens à Singapour depuis des années et c'est récemment que je me suis rendu compte de cette architecture des plus ahurissantes. Aux primes abords je pensais à une église. N'étant pas fervent mois même des églises, je m'étais simplement arrêté sur le côté religieux. J’avais remarqué des croix surplombant les édifices donc, plutôt normal. De loin un bâtiment en forme d'église avec des croix ne peut être qu'une église. C’est en faisant des recherches sur internet pour aller diner à Singapour que je me suis rendu compte que ce que je prenais pour une église n'était en fait qu'un  restaurant , bar avec DJ que je m'apprête à découvrir ce soir. Penché sur mon balcon, il me vint à l'esprit, quelque chose de tout à fait remarquable. Une mosquée à la place de l'église. Question brûlante et réponse brulante. Car sans m'avancer  je ne vois en aucun cas le monde musulman accepter ce genre de déformation.  La vue d'un tel bâtiment m'amène à réfléchir que la religion chrétienne est une religion qui laisse une certaine liberté d'expression aux gens. Cette liberté architecturale souligne aussi la démocratie. Je m'apprête à aller voir si on me sert à manger dans un calice ou dans une assiette et je vous conterai la soirée. Le fait même que cet architecte eut pu penser à cette forme de bâtisse est déjà un grand pas sur l'extrémisme qui voit dans n'importe quel mouvement avant-gardiste un blasphème.
N'est-ce pas une façon simple de glorifier Dieu? 
Pourquoi devrait avoir toute forme d'expression culturelle une connotation blasphématoire?
P.S je souligne , par ailleurs, qu'il existe de vraies églises à Singapour (Dominique Lancastre)

samedi 14 août 2010

Un verre à moitié plein ou l'esprit de contradiction


En mars de cette année, je publiais "La Véranda ", un roman de 76 pages qui aux yeux de certains est fort intéressant, mais un petit peu court sans se demander si l'auteur n'avait pas fait exprès de faire aussi court. Il existe dans le monde de l'édition cette horrible manie de couler tout le monde dans le même moule. Je dois souligner que de l'autre côté Atlantique ils n’ont pas besoin d'avoir le roman en entier pour se faire une idée où l'auteur veut en venir.
Partant de ce principe ,j'ai donc publié la première partie du roman  pour voir la réaction du public. Après tout on n'écrit pas pour une maison d'édition, mais pour un public. Un film a beau couter des millions de dollars si le public décide qu'il ne vaut rien, il partira aux oubliettes.
"La Véranda" est une base, la colonne vertébrale d'un autre roman  qui traite de plusieurs points sur lesquels j'ai souhaité travailler sur l'histoire de la Guadeloupe.Ce n'est ni un roman court, ni une nouvelle, ni un synopsis.C'est juste un concept un verre à moitié plein ou tout simplement le résultat de mon esprit contradictoire.
Si je poste cet article qu'aujourd'hui c'est que j'ai pu avoir la réaction des gens après 6 mois qui soutiennent mon concept.(Merci à eux)
L'histoire complète bien sûr que je l'ai toujours eu. J'aurai pu le publier en entier. Mais j'avais fait ce choix et je persiste et je signe. Un choix qui forcément m'a obligé de passer par une formule particulière de l'édition.
J'espère avoir répondu aux nombreuses questions de certaines personnes et je souhaite bonne lecture après ces explications aux nouveaux lecteurs.
La Véranda disponible en cliquant sur le lien ci-dessus.
http://recherche.fnac.com/ia858280/Dominique-Lancastre

vendredi 13 août 2010

Michèle Jullian fait son théatre dans l'ombre dans Théatre d'Ombres aux Editions de la Frémillerie

Par un heureux hasard de la vie. Pas celui de Facebook, cette fois-ci, mais juste un heureux hasard, j'ai rencontré Michele Jullian qui vit en Thaïlande à Chiang Mai  région nord de la Thaïlande où très peu des touristes occidentaux qui préfèrent le chaos de la ville de Bangkok ou le soleil et surtout la vie nocturnes infernales du sud de la Thaïlande.
La première chose qui frappe quand on rencontre Michèle Jullian c'est sa simplicité quand on connait son histoire. Mariée au premier président et fondateur d' Antenne 2 , Marcel Jullian( décédé) qui anima plusieurs émissions télévisées et participa  à plusieurs projets cinématographiques, dont " Le Corniau" ,"La Grande Vadrouille", "La Folie des Grandeurs". Michele Jullian a tout ce qu'il faut pour avoir la folie des grandeurs justement. Ce n'est pas le cas. Elle ne se la pète pas comme on aime à dire en langage plus familier.
Après un sourire timide , presque à la manière d'une petite fille. Sans doute du,aux plusieurs années passées en Asie où l'humilité et le grand coeur sont omniprésents dans la vie quotidienne. On se rend compte que cette femme est tout à fait extraordinaire. Elle parle de la Thaïlande mieux qu'un Thaïlandais, en me montrant des photos des femmes Karens qui vivent à la frontière de la Birmanie et m'expliquent la dureté de la vie là-bas, en me lançant de temps à autres quelques mots en Thailandais, que bien entendu elle écrit et parle à ma grande surprise.
J’ai oublié de mentionner que notre rencontre était due à la sortie de son roman Théatres d'Ombres que j'avais lu avant l'entretien. Un roman extraordinaire où à chaque page c'est un lever de rideau et on découvre un autre monde, le monde réel de la vie en Thaïlande.
Je lui pose quelques questions sur certains passages de son livre qu'elle s'empresse de m'expliquer avec une gentillesse. Je suis conquis. Elle se lance dans des explications fantastiques avec des anecdotes qui sonnent plein la tête. Pour un bavard comme moi, je suis sous le charme. Elle m'invite à visiter son blog où elle poste régulièrement des photos de cette région du monde peu connue.
Je ressors de cet entretien ravi et surtout en me faisant  une amie qui dès lors  correspond avec moi.
Le roman est à découvrir aux éditions de la Frémillerie et est disponible sur http://www.fnac.com/ et http://www.amazon.fr,/ mais aussi dans certaines librairies de la capitale. ( Dominique Lancastre) A suivre.......